Le tribunal administratif de Rennes condamne l’Etat pour des insuffisances en matière de lutte contre les algues vertes, ce vendredi 4 juin. Le préfet dispose de quatre mois pour revoir sa copie. L'Etat devra verser 1500 € à l'association Eau et Rivières, à l'origine de la plainte.
C'est une victoire historique, souligne pour l'association de défense de l'environnement Eau et Rivières de Bretagne, à l'origine de la plainte.
Ce vendredi 4 juin, le tribunal administratif de Rennes condamne l’Etat à revoir le plan de lutte contre les nitrates d’origine agricole dans un délai de quatre mois.
Le préfet de Bretagne va donc devoir revoir sa copie en matière de lutte contre les algues vertes. Le tribunal administratif lui enjoint de compléter le 6ème programme d’actions régional. Des mesures de maîtrise de la fertilisation azotée des bassins versants en amont des échouages d’algues vertes sont exigées. Ainsi qu'une gestion adaptée des terres agricoles sur ces bassins versants. Des mesures complémentaires seront obligatoires en cas d’échecs.
JUSTICE ⚖️ | C'est historique, l’État est condamné à renforcer le programme d'action contre les nitrates d'origine agricole. Le préfet @bretagnegouv a 4 mois pour agir !
— Eau et Rivières de Bretagne (@Eauetrivieres) June 4, 2021
? Alors demain, on fête cette décision ! RDV à Lorient à 10h30 !#alguesvertes https://t.co/0Kt0zcN4vB
Le refus du préfet de région de prendre des mesures de protection de l'eau sur les bassins versants à algues vertes, comme le lui avait demandé Eau et Rivières de Bretagne, est annulé.
Enfin l’Etat versera à l’association Eau et Rivières de Bretagne la somme de 1 500 euros.
Après un rapport du Sénat le 26 mai dernier, et des fuites sur le rapport attendu de la Cour des Comptes à la fin du mois, voilà donc un nouvel avertissement lancé à l'Etat pour son inaction e matière de lutte contre les algues vertes en Bretagne.
Ce samedi 5 juin, une manifestation régionale contre les algues vertes est organisée à Lorient par Eau et Rivières de Bretagne.